Pour rire de quelques mots étrangers
35- Allo, allo?...
Esne eta talo!
Allo, allo?
Lait et galette de maïs!
36- Amen!...
Hi hor eta ni hemen!...
Amen!...
Toi là et moi ici!...
37- Do-ré-mi-fa-sol-la-si-do!...
Ene zapet zola zilo!
Do-ré-mi-fa-sol-la-si-do!...
Ma semelle de soulier trouée!
Do-ré-mi!...
Hanka makur hori,
Fa-sol-la!...
Xuxendu zakola!
Do-ré-mi!..
Cette hanche tordue,
Fa-sol-la!...
Lui est devenue droite!
38- Fixe!...
Pipa pitz!
Fixe!...
Allume la pipe!
39- Mais, mais, mais!...
Ardi kaka mehe!
Mais, mais, mais!...
Menu crottin de brebis!
40- Qu'est-ce qu'il a?...
Ipurdian izkila!
Qu’est-ce qu’il a?...
La cloche au derrière!
Qu'est-ce qu'il y a?...
Zakurraren kakilia!
Qu’est-ce qu’il y a?...
L’envie qu’a le chien de faire caca!
41- Quoi, quoi, quoi?...
Bele zaharraren mokoa!
Quoi, quoi, quoi?...
Le bec du vieux corbeau!
42- Sapristi!...
Ogi eta ezti!
Sapristi!...
Du pain et du miel!
43- Satan!...
Sarrak ehia kakan!
Satan!...
Rentre le doigt dans le caca!
44- Zéro!...
Putza bero!
Zéro!...
Vesse chaude!
Sources : mes camarades d’école, à St-Jean-Pied-de-Port, à Estérençuby et aux Aldudes, 1920–1926 ainsi que famille Idieder/Duhalde, 1954 à Iholdy.
Bikote bat, merkaturat joiaten
45- Bon appétit!...
Altxa pittili
Inhalagoiti!...
Bon appétit!
Sexe dressé
Le plus possible!...
Source : Jean-Robert Dury, Hazparnen, 1970.
En réponse aux leçons de l’école française
46- Napoléon Bonaparte!...
Ehun zorri ta mila partz,
Taloz ase ta zalapart!
Napoléon Bonaparte!...
Cent poux et mille lentes,
Gavé de galettes, (il) explose!
47- Biba Errepublika !...
Bazter guziak itzulipurdika!
Vive la République!...
Tous les alentours (s’en vont) cul par-dessus tête !
48- Liberté, Egalité, Fraternité!...
Hiru gezur horiek egiak balite!
Liberté, Egalité, Fraternité!...
Si ces trois mensonges étaient des vérités!
Source: mes camarades d’école, à St-Jean-Pied-de-Port, à Estérençuby et aux Aldudes, 1920 - 1926.
Tout en «chantant» la table de multiplication
49- Six fois six,
trente-six!...
Eihalarreko Frantxix,
Zaldiak ezin heziz,
Putar eta jauziz,
Untzi guziak hautsiz!
Six fois six,
trente-six!..
François de Saint-Michel,
Ne pouvant dompter ses chevaux,
Par ruades et par bonds,
Brisant tous les récipients!
Le personnage basque prénommé Frantxix était entré vivant dans la légende, parmi les petits écoliers du Pays de Cize, vers les années 1920. C’était un des derniers charretiers de la région, car les transports étaient encore hippomobiles. Les enfants des villages quittaient leurs jeux, ameutés par le vacarme infernal que faisaient ses attelages tout bruissants de sonnailles sur les chemins rocailleux des vallées navarraises, à l’époque où les roues étaient cerclées de fer. Et la montagne retentissait joyeusement des «hia!... hia!...» qu’il criait pour exciter ses chevaux, tandis que les claquements de son fouet ressemblaient à des coups de feu! Bref, le passage périodique de Frantxix, dressé sur son char comme un guerrier antique, constituait toujours un événement à ne pas manquer.
Plaza berrin, Donibane Garazi